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Économiser, ça s’apprend
Dans un futur proche, grippe-sous, radine ou pingre risque de disparaître de notre vocabulaire au profit de futée, maligne ou mesurée. Tout le monde comprendra très bien que vous refusez de payer plus cher ici un article que vous avez vu à moindre coût ailleurs, sans rougir devant la vendeuse. Sûr, nos comportements vont changer. Réaction compréhensible devant la fonte du pouvoir d’achat, notre première préoccupation en ces temps de récession. Sommes-nous donc toutes appelées à l’économania en oubliant l’insouciante dépensière que nous avons été ? Certains signes ne trompent pas : au supermarché, on se sent de moins en moins seule à lire les étiquettes ou à s’agenouiller devant les premiers prix en bas de rayon. Économiser c’est possible. C’est même souhaité. Pour garder le sourire, on vous propose quelques méthodes à l’usage des paniers percés et des autres. Laissez-vous guider…
Vigilante à l’hyper
Laissez vos rêves et vos envies d’inutile à la porte. Munie de votre liste de courses pour le mois, filez droit vers les rayons qui vous concernent. La bonne attitude : tête relevée, menton haut, particulièrement en longeant les rayons livre, informatique ou écran plat placés dès l’entrée. Vous venez de passer en beauté le premier test. Continuez à pousser le chariot. Stop, une promo. Vous êtes sûrement située dans l’allée centrale perpendiculaire aux caisses, parce que c’est là que sont concentrés les produits promotionnels de la semaine. Alléchant. Trop peut-être. Vous ne le savez peut-être pas : vous êtes en zone rouge. Résistez à la tentation en répétant mentalement : je n’en ai pas besoin. Si ce deuxième test vous semble insurmontable, dites-vous que vous trouverez moins cher au rayon confiserie pour une même tablette de chocolat au lait de 250 g qui n’est pas une marque vantée par la pub. Avec de l’entraînement, vous verrez que l’économe qui est en vous se réveillera. On en a déjà la preuve : vous venez d’acheter un lot de deux produits au prix d’un seul. Pas si folles les filles, elles ont le sens des affaires.
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Insouciante en ville
Ça paraît de prime abord mission impossible. Comment résister devant les petites merveilles qu’on ne compte plus sous nos yeux de fashion victime à l’affût du moindre top trop craquant ou de la chaussure faite à notre pied de Cendrillon ? C’est pourtant simple : vous n’arrêtez pas les rendez-vous shopping avec les copines – pas question de se faire du mal – seulement vous laissez la carte bleue (le carnet de chèques aussi) à la case ; vous partez légère avec quelques euros dans le porte-monnaie. Le lèche-vitrine, ça sert à se faire du bien et c’est opération repérage pour acheter hors saison, donc à coût réduit, la belle petite robe qui nous en a fait tant baver d’impatience. Passée de mode, dites-vous ? Décidément, vous ne faites aucun effort. Petit conseil d’amie : vous n’êtes pas couturière, prenez des cours de couture. Le coût d’une machine à coudre est vite amorti quand on adore les fringues. Certains achats ne peuvent pas être remis à plus tard. La vieille Saxo qui vous lâche, par exemple. Si vous étiez économe, vous n’auriez pas attendu le dernier moment qui vous oblige au crédit coup de massue. Vous auriez économisé chaque mois jusqu’à disposer d’une coquette somme. Chez le concessionnaire, les occasions ne manquent pas. Le vendeur ne rate pas non plus une occasion de raconter son baratin à une pauvre fille sans défense. Soyez plus fine : pointez-vous un peu avant la fermeture, moment où il est si impatient de retrouver les siens. Il sera tellement content de vous voir tourner les talons qu’il cèdera à tous vos caprices.
Sage à la maison
Dans le budget familial, le loyer est en tête des dépenses, suivi par l’alimentation. C’est en cuisine qu’il va falloir retrousser vos manches sans pour autant retourner aux fourneaux, ça va de soi. L’envie de bons petits plats cuisinés, c’est cyclique chez eux, comme chez nous. Le but est d’optimiser cette journée (souvent le dimanche) pour faire le double de plats prévus, ceux-ci en plus grosses quantités. Les enfants seront ravis de vous aider à remplir des barquettes, datées du jour de fabrication avant d’être rangées dans le congélateur. Vous gagnerez du temps, vous consommerez moins de gaz, vous achèterez juste les ingrédients dont vous avez besoin, vous mangerez moins cher (le surgelé c’est pas donné) et mieux en dosant vous-mêmes le sucre et huile. Électroménager de classe A, lampe éco, adaptateur pour robinet… L’écolo attitude, vous y êtes. C’est un puits sans fond côté économie d’énergie. Allez y puiser quelques bonnes idées pour réduire vos factures d’électricité et d’eau. Et puis la tête en l’air que vous êtes, à en oublier d’éteindre la lumière derrière elle, peut compter sur les enfants pour la rappeler à l’ordre. C’est pas eux qui vous serinent d’arrêter de fumer ?
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Solidaire au bureau
Cessez de montrer négligemment vos cartes de crédit à qui veut les voir comme si vous jongliez avec plusieurs comptes en banque. C’était juste bon il fut un temps. Avec leur réserve d’argent disponible à tout moment, ces cartes gratuites sont des pousses à l’achat avec intérêts poussés à la clé. S’en passer devient le chic du chic. A l’heure du déjeuner, diminuez le nombre de formules sandwich + boisson à 7 euros avalés sur le pousse. Apportez plutôt les restes du dîner de la veille et un fruit et/ou un yaourt acheté par 12. Pour la boisson : toutes à l’eau ! Prendre les choses en main, ça vous plaît. Sautez sur l’occasion pour organiser des covoiturages qui permettent de diviser par deux la facture à la pompe. Puis, si vous avez des petites astuces pour économiser par-ci par-là , style adresses de sites Internet où la vie est moins chère, ou encore pour proposer des achats groupés, n’hésitez pas à les partager avec vos collègues.